Writers

Dans le cadre de Frontière(s)

Découvrez sur les murs de la salle 7 une oeuvre originale de Retro. 

Entrée Libre
Exposition Samedi 29 février › Samedi 18 avril 2020
Entrée Libre
Exposition Samedi 29 février › Samedi 18 avril 2020

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Entrée Libre
Image
© Joseph Banderet

La peinture originale du mur de la salle 7 est inspirée de l'œuvre de Kitagawa Utamaro, peintre japonais du 18e siècle et spécialiste de l'ukiyo-e, c'est-à-dire l'estampe.

Retro travaille depuis plusieurs années sur le concept de Retro Graffitism, transposition du Retro Futurism. En imaginant l'apparition du graffiti à différentes époques et à différents endroits, qu'elle en aurait été la représentation, en s'appropriant les codes de la culture du pays et de son époque ? 

Retro voit des similitudes entre l'estampe japonaise traditionnelle et le street art/graffiti d'aujourd'hui. Tout les deux sont des arts populaires et accessibles au plus grand nombre. Ils s'affranchissent des codes stricts d'une forme d'art réservée à une élite et abordent des thèmes variés à travers la critique, l'humour, la culture, la caricature ou la politique. 

" L'ukiyo-e - terme japonais signifiant « image du monde flottant » - est un mouvement artistique japonais de l'époque d'Edo (1603-1868) comprenant non seulement une peinture populaire et narrative originale, mais aussi et surtout les estampes japonaises. L'évolution sociale et économique du Japon de cette période s'accompagne d'un changement des formes artistiques, avec la naissance de l’ukiyo-e et les techniques d'estampe permettant une reproduction sur papier peu coûteuse, bien loin des peintures très aristocratiques.
Alors qu'il passe au Japon pour vulgaire de par sa valorisation de sujets issus du quotidien et de sa publication de masse liée à la technique d'impression de l'estampe, ce genre connaît à la fin du 19e siècle un grand succès auprès des Occidentaux. 

Il s'agit pour cette œuvre de mixer l'art traditionnel de l'estampe au Japon de l'époque Edo avec les techniques, couleurs et codes d'aujourd'hui. Des "textures" de graffiti sont intégrées dans les motifs de cette composition afin de symboliser cette confrontation des artifices graphiques. 
Dans un monde qui se détache graduellement de ses valeurs religieuses, où les certitudes métaphysiques s'effacent, il n'y a plus rien auquel se raccrocher et nous devons apprendre à évoluer dans un monde de plus en plus flottant.
 "

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