Le vêtement photographique

Entre photographie, textile et mouvement

Allez à la découverte d’un procédé photographique ancien : la cyanotype et créer des textiles à partir des expérimentations photographiques.

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Atelier Jeudi 10 mars › Samedi 14 mai 2022
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Le vêtement photographique

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En mêlant créations textiles et photographies qui créent un dialogue, Laure Ledoux s’interroge sur le corps, l’identité, le fantasme de celle-ci et d’aller au-delà. Les corps mis en présence (ceux de voguers) nous proposent un autre espace à inventer, à conquérir. Faire du portrait et donner à voir des visages, des corps, des conquêtes, des utopies nous poussent nous ré-interroger sur les normes, sur le corps viril et son positionnement.

Pour débuter ce travail collaboratif, nous aurons un temps de découverte de la technique du cyanotype. Ce procédé photographique ancien à la couleur bleu de prusse est une technique qui permet de nombreuses expérimentations (de supports, de mélange de techniques, d’accidents...).

Des petits groupes photographes/voguers se formeront. Le vêtement a une part importante dans la présentation des performers qui pratiquent le voguing.

Les photographes auront pour but de comprendre la direction et le sens qui est mis dans les gestes des voguers. De ces échanges, les photographes seront invité·e·s à mettre en images ces directions. Nous glanerons alors des photographies où cela semble nécessaire.

À partir des images réalisées et avec le cyanotype, nous testerons des supports textiles afin d’aller vers la construction de futurs vêtements qui seront ensuite portés par les voguers. Le choix des matières sera importante et nous définierons des formes.
Les vêtements photographiques ainsi créés, ils prendront toute leur ampleur dans la mise en mouvement par les voguers

Laure Ledoux

Laure LedouxNée en 1986, Laure Ledoux vit et travaille à Paris. Elle a d’abord étudié à l’École Supérieure d’Art et Céramique de Tarbes et est diplômée de l’École Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers en 2008 et de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2012.

Son travail est basé sur l’image photographique et se déploie avec le portrait dans un questionnement du dépassement de soi et de la résistance des corps. Elle fait appel très régulièrement à des sportifs ou des gens dont le métier appelle à repousser les limites du corps. Lors d’un état d’entre-deux, post-effort, le corps mis en présence est ré-interrogé et nous propose un autre espace à inventer, à conquérir.

Le questionnement du corps, du visage et de sa ré-appropriation par le fait d’aller au-delà de la douleur, de la transcender est accompagné par une remise en question du corps viril et de son positionnement. Faire du portrait et donner à voir des visages, des corps, des conquêtes, des utopies nous poussent à nous ré-interroger sur les normes.

Laure questionne les notions d’introspection, de contemplation par des moments de trouble et propose de s’affranchir des codes de la représentation. Sa relation à la photographie est tactile et liée à la matière dans toutes les étapes de construction de l’image.