Marathon dans un salon

avec Rébecca Chaillon

Performances sur l'intime et le politique.
À l'occasion de la Nuit de la lecture, que diriez-vous de passer la nuit ensemble ?

Samedi 22 janvier › Samedi 22 janvier 2022
Samedi 22 janvier › Samedi 22 janvier 2022

Marathon dans un salon

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La MPAA/Saint-Blaise vous invite, avec la complicité de Rébecca Chaillon, à une soirée de micros performances théâtrales sur les liens entre le politique et l’intime.

Les participant·e·s de l’atelier Marathon dans un salon, qui se sera tenu l’après-midi à la MPAA, performeront en lecture à haute voix les textes écrits avec Rébecca Chaillon et tenteront de répondre à cette question : en quoi mon intime est politique ?

Au sein d'un écrin nocturne constellé de coussins, fauteuils et d'une ambiance feutrée ; nous vous proposons de traverser une pluralité de textes originaux partagés sous forme performative, car selon Rébecca Chaillon "performer la lecture ou l’écriture c’est en faire un geste radical qui s’éprouve physiquement".

Des ambiances sonores, des voix, des confessions, de la lecture et de l'interprétation, du partage et de la curiosité sur les dernières découvertes littéraires des uns et des autres, sans oublier de quoi se restaurer afin de tenir un bout de la nuit ; insomnie fertile en perspective.

Rébecca Chaillon

Autrice, metteuse en scène, performeuse, Rébecca Chaillon est une artiste hors normes dont les sujets de prédilection sont, entre autre, les identités féminines, l’ anti racisme les corps, le militantisme queer le désir, l’afro féminisme, les violences policières Colère et poésie mêlées, puissance et volupté des corps et des mots.

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Une patte retombe toujours sur ces chattes

« Sept nuits, sept insomnies, une femme coupée en deux et ses sept chattes ». Ça pourrait se résumer comme ça. À comment il faut parfois toucher le fond de la piscine remplie de déprime pour mieux rebondir. À comment le chaos peut devenir solide. À comment toutes les chattes ne se mangent pas.

Rébecca Chaillon invite Stela Bevao à performer l’enfermement et les violences systémiques qui empêchent de fermer l’oeil. Ça sent le pâté et les mots sont hantés d’humour, de sensualité et de mort pour mieux se réveiller du cauchemar de la réalité