Dance Day | Saison 24-25
Training danse à la carte
Pour la quatrième saison consécutive, le training DANCE DAY permet aux participant·es de rencontrer les univers des chorégraphes professionnel·les intervenant·es, de découvrir leurs esthétiques, leurs techniques et leurs styles.

Vous êtes passionné·e de danse ? Vous rêvez de passer du temps en studio avec un·e chorégraphe ?
Rejoignez la MPAA/Breguet pour des séances de danse hebdomadaires ouvertes à tous les niveaux !
• Explorez différents styles avec des chorégraphes invité·es,
• Rencontrez d’autres danseur·ses,
• Laissez libre cours à votre créativité !
Contemporain, hip hop, krump, électro, improvisation... Venez danser, créer et vous inspirer avec nous !
Nombre de places : 25 danseur·euses par séance maximum ;
Inscription à l’avance selon planning « à la carte », dernier moment possible si places disponibles
QUEL·LES CHORÉGRAPHES ?
Les chorégraphes sont invité·es par la MPAA en lien avec sa programmation.
Samedi 12 octobre 2024 : Lucia Garcia Pullès
Samedi 19 octobre 2024 : Maya Masse
Samedi 26 octobre 2024 : Mulunesh
Samedi 16 novembre 2024 : Wrestler
Samedi 23 novembre 2024 : Mulunesh
Samedi 30 novembre 2024 : Nacera Belaza
Samedi 11 janvier 2025 : Sylvain Decloitre / Compagnie Gisèle Vienne
Samedi 18 janvier 2025 : Sylvain Decloitre / Compagnie Gisèle Vienne
Samedi 25 janvier 2025 : Sylvain Decloitre / Compagnie Gisèle Vienne
Samedi 1er février 2025 : Nido Uwera
Samedi 8 février 2025 : Nido Uwera
Samedi 15 février 2025 : Nido Uwera
Samedi 8 mars 2025 : Serena Malacco
Samedi 15 mars 2025 : Nacera Belaza
Samedi 22 mars 2025 : Ayelen Parolin
Samedi 29 mars 2025 : Wrestler
Samedi 5 avril 2025 : Fabienne Haustant
Samedi 12 avril 2025 : Thomas Barbarisi

D’origine rwandaise, Nido UWERA est une artiste danseuse, chorégraphe et pédagogue.
Née en exil au Burundi où elle a été formée dès son enfance aux danses traditionnelles par des artistes du dernier ballet royal du Rwanda. Arrivée en France, elle crée la troupe Mpore, à travers laquelle elle transmet des danses traditionnelles rwandaises tant aux membres de la diaspora qu’aux personnes désireuses de les apprendre.
Ses histoires d’hier et d’aujourd’hui lui donnent de la force et de l’élan.
Passionnée par la danse et d’autres expressions corporelles, poursuit sa formation et ses recherches avec divers artistes, en particulier auprès d’Elsa Wolliaston et Pierre Doussaint, avec lesquels elle a dansé pendant plusieurs années. Elle a participé à des nombreux rencontres et ateliers, avec notamment Peter Brook, Robyn Orlin, Koffi Koko, Ismael Ivo, Nicole Ponzio, Yoshi Oida…
Elle anime régulièrement de nombreux stages/ateliers de danses traditionnelles du Rwanda dans la diaspora rwandaise et dans le milieu artistique en France, en Europe et au Mexique.
Collabore aux projets d’autres artistes : Danse et performe dans la pièce « MAILLES » de l’artiste chorégraphe musicienne autrice Dorothée MUNYANEZA pour plusieurs festivals en Europe et USA.
Avec Ariane Mnouchkine dans « Les éphémères » Catherine Decastel dans « Dieu venge les Siens » …
Performe en solo dans différents spectacles, improvise avec le duo d’art sonore électro-acoustique Kristoff K. Roll, interprète dans « Les Masses Merveilleuses » de Pierre Doussaint, « Lâchez les Reines » de Sandra Moens, « Blue Gold » de Tonia Shilling ou « Home » d’Anne Dreyfus…
Anime des conférences dansées dans le cadre du cycle d’expérimentation chorégraphique « Otras corporalidades », organisé à Mexico par la chorégraphe Nadia Lartigue.
Prête sa voix dans le documentaire radiophonique France Culture « Nouvel héritage » de Yvette Jallade et Sarah Jacquet. Traduit dans la création sonore France culture « Poétique de la consolation. Rwanda, Perec et moi » de Yvette Jallade.
• Note d’intention
Nido UWERA propose un voyage dansé, une occasion de transmettre sa passion, de construire des ponts entre nos cultures, des échanges et des rencontres.
Son travail s’appuit à la gestuelle et les rythmes de certaines danses traditionnelles rwandaises qui sont des outils essentiels pour la connexion à soi, aux autres et à l’espace.
Les participantes et les participants découvriront et créeront une palette de rythmes, la qualité des mouvements accessibles dont, le language créatif les feront évoluer vers des nouvelles formes et approches. Aussi on voit des récits individuels, collectifs surgir librement et pudiquement dans la joie d’être en vie ensemble.

Serena Malacco, chorégraphe et directrice artistique de la Compagnie Jukebox, est une artiste multidisciplinaire italienne basée à Paris. Les croisements entre la littérature, le cinéma, les arts plastiques et la chorégraphie l’intéressent tout particulièrement depuis ses études au lycée et à l’université. En 2012 elle est diplômée en Littérature Moderne à l’Università Cattolica de Milan avec un mémoire intitulé La “valeur sauvage” de la beauté. Poétique du défaut chez Jean Dubuffet et Pina Bausch. Après une formation en danse classique et contemporaine entre Milan et Bruxelles, elle commence en 2014 sa carrière d’interprète. Elle danse, entre autres, pour Cindy Van Acker, Cie Les Gens d’Uterpan, Romeo Castellucci, Ariella Vidach, Fabio Liberti, dans des festivals et des institutions de renom tels que La Monnaie de Bruxelles, Bolzano Danza, l’Opéra de Lille, La Biennale Danza de Venise.
En 2019, Serena se lance en tant que chorégraphe avec sa première pièce All Around Me. Elle gagne le deuxième prix aux Rencontres Chorégraphiques d’Annecy et est finaliste au Rotterdam International Duet Choreography Competition. En 2020, elle crée à Paris la compagnie Jukebox avec le désir d’interconnecter ses études littéraires et artistiques avec la pratique de la danse. Son approche artistique, qualifiée de chorégraphie anthropocentrique par la critique, tente de narrer nos vies à travers le langage du mouvement. Les émotions qui meuvent et émeuvent (du latin ex-moveo) l’être humain sont en effet le sujet d’intérêt de la chorégraphe, et, par conséquent, la personnalité et l’unicité de chaque interprète. Son travail reçoit de nombreux soutiens, et se fait remarquer par les institutions françaises et italiennes notamment Danse Dense, la Ménagerie de verre à Paris, L’Avant Seine/ Théâtre de Colombes, La Briqueterie CDCN du Val-de-Marne, Micadanses, la Maison Populaire, le réseau Escales Danse, Versiliadanza, la MPAA de Paris, le Théâtre Cantiere Florida de Florence. En 2021, elle crée JUKEBOX, pièce interactive pour neuf danseurs où le public participe activement grâce à une application mobile. Elle collabore également avec le metteur en scène Mitch Hooper pour Macbeth au Théâtre de l’Epée de Bois et elle crée les chorégraphies d’Andromaque, mis en scène par Anne Coutureau au Théâtre de Suresnes Jean Vilar.
La saison 2022/2023 est aussi riche en projets et rencontres. La chorégraphe se consacre à la tournée du spectacle JUKEBOX en France, Italie et Thaïlande. Elle entame sa nouvelle pièce intitulée Screaming – Ricordi vaganti. Elle dirige une résidence territoriale artistique et culturelle en milieu scolaire à Villeparisis avec le soutien de la DRAC Île-de-France, de la DAC de Villeparisis et des établissements scolaires de la ville. En 2023 elle collabore aussi avec un grand nom de l’art théâtral et cinématographique international, la costumière Franca Squarciapino, en créant les deux performances From Past to Future N.1 et N.2 dans le cadre des événements Aspettando il Museo.
En 2024, avec le soutien de la Maison des Métallos, elle se consacre à la recherche et à l’écriture de la trilogie Plot in Motion qui comprend les pièces : Screaming, Couples et Us. Elle poursuit également ses projets de transmission en France et à l’étranger, en coordonnant des ateliers à l’International School of Bangkok et en dirigeant la résidence territoriale en milieu scolaire à Villeparisis pour la deuxième année consécutive, grâce au renouvellement de la subvention de la DRAC Île-de-France. En 2025/2026 Serena sera artiste associée a à la MPAA de Paris où elle présentera la première de Screaming – Ricordi vaganti. Une tournée de la pièce est déjà prévue en France et en Italie en 2026.
• Approche pédagogique
Serena donne régulièrement des ateliers aux professionnels aux amateurs de tous âges. Les interventions de la chorégraphe se développent autour des pratiques corporelles qui visent l’aisance physique et mentale du participant. Grâce aux exercices de détente et de prise de conscience qu’elle expérimente depuis des années, elle amène les élèves à découvrir des capacités physiques et expressives inattendues pour leur permettre d’explorer sans freins leur créativité. La mise en valeur de la personnalité de chaque participant est le point distinctif des interventions de la compagnie Jukebox, qui mets au centre de l’approche pédagogique la découverte des qualités de chaque individu.
• Vidéos
• Site internet
serenamalacco
cie.jukebox
Serena Malacco
• Performances et actualité
Serena sera en résidence à La Maison des Métallos le mois de février pour les répétitions de sa pièce Screaming – Ricordi vaganti, les répétitions poursuivront en printemps et été à La Maison Pop de Montreuil et au Teatro Cantiere Florida de Florence. Entre temps elle créera une nouvelle pièce pour les élèves de l’académie FARM en Italie, et qui sera jouée en juin au Teatro Licinium de Erba.

Sa pratique de la danse se base sur une introspection de son esprit et de son corps ; c’est un écoutant son corps et en prenant en compte de la place qu’il prend et du vide autour que toute sa créativité prend sens.
Dans ses chorégraphies elle créé un lien direct entre le danseur et le spectateur que ce soit avec la gestuelle de la danse ou la chorégraphie. Sa compagnie a un rayonnement international et également participé a de nombreux festivals comme le Festival Montpellier Danse (2003, 2006, 2012, 2014, 2016), encore la Biennale de la danse de Lyon (2010, 2014) ou encore le Festival de Marseille (2017, 2018).
• Vidéos
https://vimeo.com/cienacerabelaza
• Site internet
https://www.instagram.com/compagnienacerabelaza/?hl=fr
http://www.facebook.com/cienacera.belaza
• Performances et actualités

Chorégraphe et danseuse, Ayelen Parolin vit et travaille à Bruxelles. Née en Argentine, elle arrive en Europe en 2000 et suit la formation exerce à Montpellier. Elle débute ensuite une carrière d’interprète qui l’amène à collaborer avec Mathilde Monnier, Jean-Francois Peyret, Mossoux-Bonté, Alexandra Bachzetsis, Mauro Paccagnella et Louise Vanneste.
Outre ces créations, développées au sein de sa propre structure (RUDA), Ayelen Parolin est régulièrement invitée à signer des pièces pour des compagnies internationales, telles KNCDC – Compagnie nationale coréenne de danse contemporaine (2016), le Ballet national de Marseille (2017), Carte Blanche – compagnie nationale norvégienne de danse contemporaine (2019), le CCN - Ballet de Lorraine (2024).
RUDA a été en résidence de 2017 à 2020 auprès de Charleroi danse (Belgique), ainsi qu’en compagnonnage de 2016 à 2020 au Théâtre de Liège (Belgique). Depuis 2022, elle est en résidence au Théâtre National Wallonie-Bruxelles.
• Note d’intention
Comment faire sérieux sans se prendre aux sérieux ?
Comme des animaux, comme des enfants, comme des adultes… À partir du rythme, de l'écoute, de la spontanéité, nous créerons ensemble une palette de couleur prête à articuler des situations improbables, absurdes, déraisonnables et libres de toute logique. Un jeu d’associations sans sens, qui permet de contourner l’arbitraire avec un potentiel comique. Un façon de créer qui s'articule autour de la liberté et du plaisir de faire et défaire ensemble.
• Performances et actualités
- 18.10.2024 SIMPLE - Ciclo Internacional de Danza Contemporánea del Conjunto Santander de Guadalajara - Guadalajara -MX
- 19.10.2024 SIMPLE - Ciclo Internacional de Danza Contemporánea del Conjunto Santander de Guadalajara - Guadalajara - MX
- 14.11.2024 SIMPLE - Théâtre d'Arles - Arles - FR
- 15.11.2024 malón - Centro de cultura contemporánea Condeduque - Madrid - ES
- 16.11.2024 malón - Centro de cultura contemporánea Condeduque - Madrid - ES
- 28.11.2024 SIMPLE - Halle aux Grains Scène Nationale de Blois - Blois - FR
- 29.11.2024 SIMPLE - Halle aux Grains Scène Nationale de Blois - Blois - FR

Danseur, chorégraphe et organisateur, Julien “Wrestler” Adjovi est une figure incontournable du Krump français. Activiste dans sa discipline depuis plus de 13 ans, le krump, danse puissante et vive. Il débute en 2009, et son talent lui permet de très vite évoluer et lancer sa carrière. De là, les projets et les opportunités s'enchaînent . En 2017, il crée sa propre structure et organise son propre événement éponyme Krumpfest une rencontre et structure dédiée à la recherche artistique et chorégraphique krump, et tend à ouvrir cette discipline à un plus large public et la connecter avec d’autres pratiques artistiques. Le nom de "Wrestler" qui signifie catcheur ou lutteur en français, inspirée par la diffusion grandissante de la discipline aux EU.Il tire aussi ce nom de la notion que dans la vie est une lutte constante pour garder la tête haute, réussir, rester heureux et reconnaissant, et donc de "lutter".
• Qu’est-ce que le krump ?
En 2000 dans les rues de Los Angeles, une nouvelle danse émerge et explose, comme les voitures qui y prenaient feu quelques années plus tôt. Libre, brut, expressif, exagéré, puissant et extrêmement énergétique, le Krump naît pour canaliser et sublimer les énergies, émotions, récits et combats intérieurs et extérieurs des krumpers. Il continue à vivre et évoluer dans le monde entier comme mode d’expression face aux oppressions. Dans le krump il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon de s’exprimer. C’est une forme d’art se rapportant aux sentiments, pas aux mots ou aux règles.
On danse le krump soit dans des sessions soit pour des battles. Dans une session, on se rassemble, on met le son, et un.e danseur.euse commence son round au centre du cercle. Les autres danseur.euse.s/spectateur.ice.s sont autour et encouragent la personne qui danse pour la pousser à se dépasser, à atteindre des niveaux d’expression très élévés, avec leurs voix et leurs corps, poussant des cris d’encouragement, reprenant en choeur certains gestes de la personne qui danse pour les intensifier : c’est la Hype. La connexion, communication, communion entre la/le danseuse.eur et le groupe est très forte, à la vitesse et la puissance d’un courant électrique.
• Performances et actualité
Bullet time sera joué au Carreau du temple les 4 et 5 décembre dans le cadre du Festival Danse dense.

Fabienne Haustant est une danseuse professionnelle, chorégraphe, fondatrice de l’association “Danse les yeux fermés”. Elle a une particularité ; elle est malvoyante atteinte d’une rétinite pigmentaire, c'est pour ça qu’elle porte des super lunettes !Elle est passionnée de danse. Ce qu’elle aime c'est de transmettre sa passion aux autres.
En 2012, création de l’association Danse les yeux fermés.
En 2020, elle est nommée au grade de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.
En 2024, elle est relayeuse de la flamme olympique à Saint-Maur-Des-Fossés.
• Note d’intention
L’atelier est innovant et accessible à tous, à tout niveau et à tout âge, rythmés d’improvisation et de chorégraphie individuelle et collective sur des styles musicaux variés !
La particularité de cet atelier c’est qu’il se déroulera les yeux bandés. Le bandeau, deviendra votre meilleur ami! Vous évoluez à votre rythme et à votre niveau. Il peut être difficile pour les voyants de danser les yeux bandés pendant toute la session, je le fais progressivement.
A chaque atelier, se sont des ambiances différentes en fonction de l’énergie du groupe.
Cet atelier:
- poser un nouveau regard sur le handicap visuel
- décupler les autres sens et de se recentrer sur soi ;
- mieux ressentir et appréhender l’espace, la musique, les autres qui nous entour ;
- améliorer la confiance en soi.
Mon but étant de transmettre le plaisir de danser et de créer ensemble.
• Extraits vidéos
France Info Pépite
Évasion l’info.re
Mille et une vie
Tous héros!
Tous différents et alors!
Clip , in the Dark
« À vous de voir » danse, les yeux fermés
Clip de de l’association dans les yeux fermés
• Performances et actualités
2024 : Création de « Flamme Krump - les yeux fermés » avec Wrestler
2021 : Projet danse pour le ministère de la justice à Mayotte .
2019 : danseuse pour la compagnie. Magali Lesueur, « L’illusion »…..
Elle a également participé au documentaire A Journey Through The Body And Mind – From Dance To God qui sera diffusé sur caïxa+ prochainement.

Thomas Barbarisi est un artiste, danseur, chorégraphe et réalisateur, matérialiser ses idées, sur scène ou sur un écran, l’anime. Il crée sa compagnie en 2023 afin d’accueillir ses créations, LA MAIN FRÊLE.
DANSEUR interprète, il se distingue par sa singularité et met un point d’honneur à l’intention derrière le geste. Interprète du solo Slave, chorégraphié par David Llari, il remporte le prix de la critique au 30ème International Choreographic Competition Hannover et tourne sur une cinquantaine de dates. Il évolue aujourd’hui dans la compagnie du BALLET DE LA DANSE PHYSIQUE CONTEMPORAINE avec qui il développe la méthode DPC où l’identité de l’interprète est au centre de la création..
CHORÉGRAPHE de sa compagnie et du Jeune Ballet Urbain (Marseille, Strasbourg & T arascon), il parfait également cette nouvelle facette en tant qu’assistant chorégraphe dans de nombreux projets, par exemple pour Le Colibri & Les Archanges ou Chœurs du monde au Zénith de Strasbourg. Également engagé dans une démarche de transmission, il intervient dans des formations comme au CENTRE CHORÉGRAPHIQUE DE STRASBOURG ou dans des projets innovants tels que Coup de Ballet dans les Musées qui remporte le prix européen Art Explora remis par l’Académie des beaux-arts.
RÉALISATEUR, son second court-métrage COQUILLE d'œuf obtient plusieurs sélections officielles en festival ainsi que le prix du meilleur réalisateur et du meilleur court-métrage Europe au Sittannavasal International Film Festival. Thomas cherche à évoluer dans ces différents domaines, tous liés par une envie, créer.
• Note d’intention contenu atelier
Thomas esquissera son univers à travers sa nouvelle création : ritournelle n. 1 “chaOsmos”. Une expérience sensible qui explorera un vocabulaire singulier à travers un concept puissant, la ritournelle. Comment cette mélodie fantôme permet au corps de s’ancrer dans le moment présent? Une quête de paix intérieure qui sera abordée avec des questionnements dansés et des états de corps intenses qui permettront aux danseurs d’interpréter ces différentes thématiques qui accompagnent le chorégraphe et son solo.
• Dates à venir
Sortie de résidence, le 18 avril 2025 à La Fabrique de la Danse
Sortie de résidence, le 31 janvier 2025 au Carreau du Temple
Spectacle, Soirée des Chorégraphes de La Fabrique de la Danse le 6 mai 2025 au Carreau du Temple
-(d’autres dates à venir bientôt)-
• Création en cours
ritournelle n. 1 “chaOsmos”
Cette première ritournelle appelle chez l’adulte, une étoile qui perd de sa lueur, l’enfant en soi. Le cosmos ne demande qu’à reprendre des couleurs mais devra se confronter à l’obscurité du chaos, embrasser son instabilité et renaître grâce à la puissance fondatrice de la ritournelle. “Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante” et se laisser guider par cette boucle bâtisseuse d’un abri intime, le chaOsmos.

© DR
Interprète et chorégraphe originaire de Buenos Aires et basée en France. Son travail s'articule autour des notions d'identité, transformation, mémoire collective et des récits fictifs qui construisent nos subjectivités. Dans ses recherches, la danse dialogue avec des éléments de la littérature, du théâtre et des arts sonores ; permettant le corps être l'hôte des intersections fluides.
Elle s'intéresse à l'hybridation des langages et à la présence débordante du corps pour tordre le sens commun et multiplier les possibilités d'être et d’être avec les autres.
Lucía García Pullés est diplômée en composition chorégraphique (Université nationale des arts de Buenos Aires). Elle est lauréate de bourses de recherche en Uruguay (Bienal de Arte Joven), en Argentine (Laboratorio de Acción) et en France (Fondation Adami, Common Lab).
Actuellement elle travaille sur ses nouvelles créations Mother Tongue (Mars 2025) et Luz Mala.
• Note d’intention
Combien de manières j’ai de danser ma propre histoire ? Comment devenir écho de ma mémoire ? Comment créer un espace commun de partage pour imaginer ensemble des danses futures où mélanger le passé, le ressenti et le désir ?
Guidé-es par ces questions nous tenterons des pratiques groupels et individuels pour rendre nos corps sensibles à l’écoute : Ce que nous avons à dire, ce que les autres veulent partager, ce que nous essayerons de dire ensemble. Nous allons dé.composer le corps comme espace multiple de coalition temporel pour inventer ensemble des autres possibles.
• Performances et actualités
- Spectacle Territoires de Mathilde Monnier, Festival d’Automne, 27-28-29 Septembre.
- Résidence artistique pour ‘Mother Tongue’, dans le cadre du Common Lab, MC93, 14-27 Octobre.
- Prémière de ‘Mother Tongue’, Festival Artdanthé, Théâtre de Vanves, 25 Mars 2025.

MAYA MASSE, aka baby girl Wrestler est une chorégraphe et danseuse. Elle est également interprète pour de nombreux créateurs comme Akram Khan, Liz Santoro & Pierre Godard, Cindy Van Acker ou Maud Blandel et Gisele Vienne.
Sa pratique du krump débuta en 2021 suite à sa rencontre avec Wrestler.
C’est avec lui, ainsi qu’avec Louis Schild et Caty Olive, qu’elle va créer sa première pièce nomée Bullet Time. Ce projet intercroise krump, pratiques de body mind centering et de fasciathérapie ainsi qu’actions féministes décoloniaux révolutionnaires.
• Qu’est-ce que le krump ?
En 2000 dans les rues de Los Angeles, une nouvelle danse émerge et explose, comme les voitures qui y prenaient feu quelques années plus tôt. Libre, brut, expressif, exagéré, puissant et extrêmement énergétique, le Krump naît pour canaliser et sublimer les énergies, émotions, récits et combats intérieurs et extérieurs des krumpers. Il continue à vivre et évoluer dans le monde entier comme mode d’expression face aux oppressions. Dans le krump il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon de s’exprimer. C’est une forme d’art se rapportant aux sentiments, pas aux mots ou aux règles.
On danse le krump soit dans des sessions soit pour des battles. Dans une session, on se rassemble, on met le son, et un.e danseur.euse commence son round au centre du cercle. Les autres danseur.euse.s/spectateur.ice.s sont autour et encouragent la personne qui danse pour la pousser à se dépasser, à atteindre des niveaux d’expression très élevés, avec leurs voix et leurs corps, poussant des cris d’encouragement, reprenant en chœur certains gestes de la personne qui danse pour les intensifier : c’est la Hype. La connexion, communication, communion entre la/le danseuse.eur et le groupe est très forte, à la vitesse et la puissance d’un courant électrique.
• Note d’intention
Dans un premier temps , je vais partager avec vous le krump : la danse , l’esprit , la hype , l’histoire . Transmission des bases du langage krump en pratiques individuelles (le lab) puis dans leurs mise en œuvre collective (session).
Dans un deuxième temps, on va ralentir le mouvement, les mouvements de chaque corps et ceux des déplacements entre les corps. Explorer le krump en slow motion. Ralentir pour sentir, prendre le temps de conscientiser ce que le krump nous permet de raconter de nous-mêmes.
Par la mise en mouvement de nos corps dans le langage krump, individuellement et collectivement, nous désirons préciser, amplifier radicalement les émotions fabriquées par la danse. Nous orienterons ces expérimentations autour de l’articulation entre ressentir, sentir, agir.

Mulunesh est une danseuse interprète. Elle a travaillé notamment avec Johanna Faye, Marcel Bozonnet, Cie Sara Ducat. Actuellement au sein de la Wrestler fam sous le titre de Wrestler X, Mulunesh continue à chercher quelle est sa danse KRUMP sans oublier, sans mettre de côté son héritage, qu’elle poursuit avec les chorégraphes Nach VAN, Betty TCHOMANGA, Cherish MENZO, et la Cie Black Sheep. Mulunesh va plus loin en transmettant un corps qui jouit de sa danse tout en incorporant le travail de la voix. Pour ce faire elle va puiser, dans la Fondation KRUMP. A partir des quatre éléments de la composition du KRUMP, Mulunesh invite les participants à déployer leurs gestuelles, en se laissant traverser par l’élévation du groupe et l’écoute de sa propre gestuelle
• Performances et actualités
3.12.24 Histoire(s) Décoloniale(s) #Mulunesh Lycée Voltaire, 11e avec Théâtre de la Bastille
Du 29.01 au 1.02.25 Histoire(s) Décoloniale(s) Portraits croisés (version plateau réunissant les 4 épisodes) au Théâtre de la Bastille
5-6.02.25 Histoire(s) Décoloniale(s) #Mulunesh en représentations scolaires avec le CN D et Le Théâtre du Fil de L'Eau Pantin

Danseur, chorégraphe et organisateur, Julien “Wrestler” Adjovi est une figure incontournable du Krump français. Activiste dans sa discipline depuis plus de 13 ans, le krump, danse puissante et vive. Il débute en 2009, et son talent lui permet de très vite évoluer et lancer sa carrière. De là, les projets et les opportunités s'enchaînent . En 2017, il crée sa propre structure et organise son propre événement éponyme Krumpfest une rencontre et structure dédiée à la recherche artistique et chorégraphique krump, et tend à ouvrir cette discipline à un plus large public et la connecter avec d’autres pratiques artistiques. Le nom de "Wrestler" qui signifie catcheur ou lutteur en français, inspirée par la diffusion grandissante de la discipline aux EU.Il tire aussi ce nom de la notion que dans la vie est une lutte constante pour garder la tête haute, réussir, rester heureux et reconnaissant, et donc de "lutter".
• Qu’est-ce que le krump ?
En 2000 dans les rues de Los Angeles, une nouvelle danse émerge et explose, comme les voitures qui y prenaient feu quelques années plus tôt. Libre, brut, expressif, exagéré, puissant et extrêmement énergétique, le Krump naît pour canaliser et sublimer les énergies, émotions, récits et combats intérieurs et extérieurs des krumpers. Il continue à vivre et évoluer dans le monde entier comme mode d’expression face aux oppressions. Dans le krump il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon de s’exprimer. C’est une forme d’art se rapportant aux sentiments, pas aux mots ou aux règles.
On danse le krump soit dans des sessions soit pour des battles. Dans une session, on se rassemble, on met le son, et un.e danseur.euse commence son round au centre du cercle. Les autres danseur.euse.s/spectateur.ice.s sont autour et encouragent la personne qui danse pour la pousser à se dépasser, à atteindre des niveaux d’expression très élévés, avec leurs voix et leurs corps, poussant des cris d’encouragement, reprenant en choeur certains gestes de la personne qui danse pour les intensifier : c’est la Hype. La connexion, communication, communion entre la/le danseuse.eur et le groupe est très forte, à la vitesse et la puissance d’un courant électrique.
• Performances et actualité
Bullet time sera joué le 22 novembre à l’Espace germinal à Fosses puis au Carreau du temple les 4 et 5 décembre dans le cadre du Festival Danse dense.
HADIL SALIH

Plasticienne et d’un père peintre-calligraphe, Hadil Salih développe une sensibilité accrue aux relations textes-images et aux liens multiples entre les arts visuels et le mouvement. Passionnée d’anthropologie, d’éthologie, de paléoanthropologie, les notions de métamorphoses et de transformations, tout comme l’hybridation et les correspondances entre les corps humains, animaux, végétaux sont au cœur de ses créations. Ses œuvres sont exposées dans des institutions telles que le Musée de la Chasse et de la Nature, le Carreau du Temple ou encore Cartier International et ses collaborations traversent les champs de la littérature, de la danse et de la musique contemporaine (avec les chorégraphes et danseurs Marinette Dozeville, La Fabrique de la Danse, Lorenzo de Angelis ou encore le chef d’orchestre Léo Margue, le chanteur lyrique Benjamin Athanase, la poétesse Tiphaine Rault…). Ces rencontres l’amènent à la co-fondation du collectif d’improvisation pluridisciplinaire arts visuels, musique et danse contemporaine LE CHANTIER.
Engagée dans la transmission, elle a également l’occasion de donner des workshops au sein d’institutions tel que le Musée d’Art Moderne de Paris, le musée Rodin, l’école Estienne ESAIG, Le Carreau du Temple ou encore Paris-Ateliers.
• Note d’intention
Le Krump, une danse de rue née dans les quartiers de Los Angeles au début des années 2000, est un style intense, énergique et profondément ancré dans l'expression des émotions. Il s'agit d'un exutoire physique et créatif qui permet aux danseurs de canaliser et matérialiser sa colère, la joie, la résistance ou la douleur par des mouvements puissants et saccadés.
Dans la danse clowning dont le krump tire ses racines, le maquillage vient marquer son appartenance à la famille à laquelle on appartient et au style sur l’on pratique. Dans le Krump, il est utilisé plus occasionnellement mais sert à amplifier l’intensité du personnage qu’on incarne, le maquillage devenant une extension de la danse elle-même.
Ce Danse Day mêlant danse krump et arts visuels sera l’occasion d’expérimenter la puissance d’évocation du maquillage par le biais de jeux graphiques ou de texte inscrits à même le corps. Les participants de l’atelier seront invités à investir des parties de leurs corps (visage, mains, épaules,…) avec le maquillage comme médium (fards gras professionnels) et à expérimenter la manière dont cette intervention transformera la danse.
Hadil Salih, plasticienne, vous guidera dans l’expression visuelle au travers du maquillage et Wrestler, krumper et chorégraphe vous donnera les outils pour renforcer votre présence scénique et votre connexion avec votre propre corps à travers la danse krump.
• Performances et actualité
Prochain atelier au Musée du Quai Branly, le dimanche 20 octobre de 14h à 16h, initiation à la Calligraphie arabe. Atelier en famille. L’atelier n’est pas encore annoncé sur le site internet du musée mais le sera très prochainement

Sa pratique de la danse se base sur une introspection de son esprit et de son corps ; c’est un écoutant son corps et en prenant en compte de la place qu’il prend et du vide autour que toute sa créativité prend sens.
Dans ses chorégraphies Nacera Belaza créé un lien direct entre le danseur et le spectateur que ce soit avec la gestuelle de la danse ou la chorégraphie. Sa compagnie a un rayonnement international et également participé a de nombreux festivals comme le Festival Montpellier Danse (2003, 2006, 2012, 2014, 2016), encore la Biennale de la danse de Lyon (2010, 2014) ou encore le Festival de Marseille (2017, 2018).
• Performances et actualités

Après des études au Conservatoire de Paris, Sylvain Decloitre travaille notamment avec Dennis Cooper, Nile Koetting, Icouldneverbeadancer, Olivier Dubois, Jean-Claude Gallotta, Gerard & Kelly… Il joue depuis 2016 dans la pièce Kindertotenlieder puis Crowd de Gisèle Vienne pour qui il partage son expérience d’interprète dans des ateliers au Maillon, à TALM - Tours, au théâtre de la Colline etc…
• Note d’intention
Nous proposons un atelier centré sur le travail de la chorégraphe et metteuse en scène Gisèle Vienne, autour de la pièce Crowd, créée en 2017 au Maillon, théâtre de Strasbourg scène européenne. Le spectacle représente une foule de personnes « au ralenti » arrivant à une fête techno. De cet argument simple découle une infinité de narrations et de possibilités d’actions pour les perfomers mais aussi d’interprétations pour les spectateur•rice•s. Il ne s’agit en aucun cas d’apprendre une partie du spectacle telle une pièce de répertoire mais de rechercher une expérience sensible et créative pour et par chacun•e•s des participant•e•s grâce aux outils utilisés dans Crowd et transmis par des interprètes de la compagnie. En ce sens on peut dire que c’est un atelier immersif.
Crowd est avant tout une pièce de danse, ainsi nous utiliserons les différents types de mouvements mobilisés dans le spectacle. Le ralenti (ou slowmotion) est la qualité structurante principale nécessitant une attention particulière. Arrêts, saccades, « snowfall »…sont des qualités propres au travail de Gisèle Vienne. Nous les aborderons par des outils techniques et somatiques comme la méditation et des exercices de respiration. Dans Crowd, les quinze interprètes jouent des rôles qui ont été écrits en collaboration avec Gisèle Vienne et l’écrivain Dennis Cooper, chaque interprète possède une trame narrative spécifique non connue des spectateur•rice•s. Durant l’atelier les participant•e•s seront invité•e•s à penser leur personnage, son contexte, ses émotions, ses relations, son style vestimentaire etc… Il ne s’agit pas de jouer comme « au théâtre » mais penser un personnage aide à nourrir un discours intérieur nous permettant d’être plus libre, sensible et créatif•ve durant les improvisations.
Partenaire(s)




Consultez la programmation des Dance Days des saisons précédentes :
Iels ont participé :
Antoinette Gomis, Julie Dossavi, Medhi Slimani, Serena Malacco, Emmanuelle Vo-Dinh, Louise Soulié, Georgette Kala-Lobé, Christina Towle, Jihene Slimani, Magali Saby avec Sylvère Lamotte, Joanne Leighton, Nganga Daouda Warshimed Helvetires, Cleve Nitoumbi, Leela Petronio avec Jep Meléndez, Ricky Soul, Mickaël Phélippeau, Philippe Lebhar, Marine Colard avec Sylvain Ollivier, Mazelfreten, Chris Fargeot, Thierry Micouin, Vesna Mbelani, Arthur Perole, Margaux Amoros, Fabrice Ramalingom avec Emilio Urbina et Clémence Galliard, Thalia Pigier, Tidiani N’Diaye, Vincent Thomasset, Joachim Maudet, Marlène Gobber, Thomas Bleton / Collectif la Ville en Feu
Les partenaires qui nous accompagnent sur les précédentes éditions :
Atelier des Artistes en Exil, Maison des Métallos, Espace 1789, Lycée Turgot, le Carreau du Temple, l’Etoile du Nord, Micadanses et Faits d’Hiver, le Festival de danse Kalypso